Organisation des élections : «Gabon d’abord» veut le renouvellement immédiat du bureau du CGE
5 mois après le terme légal de son deuxième mandat implicite, le bureau caduc du CGE demeure en place», regrette Jacques Adiahenot. S’il dénonce «un cas de double violation grave des textes légaux», sa plateforme qui se dit citoyenne et patriotique considère illégales et illégitimes toutes les décisions prises et tous les actes posés par l’actuel bureau du CGE, caduc depuis le 2 mai 2022, date de la fin de son deuxième et dernier mandat «implicite». Alors que le 1er septembre dernier le Conseil des ministres a adopté la proposition de chronogramme présentée par ledit bureau pour les législatives partielles prévues en octobre prochain, «Gabon d’abord» estime que l’actuel CGE ne devrait pas organiser lesdites élections.
«Le bureau caduc du CGE ne devrait pas organiser le 19 octobre prochain, en marge de toute légalité et légitimité, les élections législatives partielles du 1er siège du département de l’Ogoulou, du 2e siège de la Zadié et du 1er arrondissement de la commune de Tchibanga», a déclaré Jacques Adiahenot. Militant pour des périodes pré et postélectorales apaisées, la plateforme «s’oppose à ce que le gouvernement et la Cour constitutionnelle créent un cas de jurisprudence préjudiciable à la démocratie et à la paix sociale». Elle invite le «gouvernement au renouvellement immédiat du bureau du CGE».